Le Secrétaire général des Nations Unies et le Conseil de sécurité dans l’exécution des arrêts de la CIJ dans les affaires Cameroun-Nigeria et Libye-Tchad
Emile Sédar BOKALLI

Resume
Cet article s’intéresse à la contribution du Secrétaire général des Nations unies et du Conseil de sécurité dans l’exécution des arrêts de la CIJ en Afrique, notamment dans les affaires Nigeria-Cameroun et Lybie-Tchad. En effet malgré l’inexistence d’une armée de métier sur la scène internationale, l’Onu regorge en son sein des instances crédibles pour pacifier et assurer l’exécution. C’est alors que de par l’accompagnement subtil du Secrétaire général, en plus de celui des grandes puissances notamment des membres permanents du Conseil de sécurité, que les Etats jadis en conflit ont été emmenés à respecter les décisions de la CIJ avec diplomatie et opportunisme. Avec les cas Tchad/Libye et Cameroun/Nigeria, il était question de comprendre comment les actions du SGNU et du Conseil de sécurité ont conduit à l’exécution des décisions de la CIJ. A partir de la théorie de régime, il a été constaté que l’exécution ne va pas de soi en dépit des orientations de la décision et/ou la bonne foi proclamée. C’est cet état de lieu qui conforte l’implication des instances de l’ONU dans leur accompagnement par des moyens transcendant les intérêts des seuls Etats au profit de la paix et de la sécurité internationales.

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